CAHAY Pierrette
individual (person), CAHAY Pierrette
Graduée en Sciences sociales du travail, coiffeuse, Pierrette Cahay-André est élue conseillère communale de Richelle en 1970 et en devient d’emblée la bourgmestre (1971-1976). Après la fusion et la formation du grand Visé, elle devient échevine (1977-1982), puis bourgmestre de la Cité de l’Oie (1983-1988). Comme les alliances se font et se défont, elle se retrouve conseillère communale de l’opposition (1989-) malgré ses excellents scores personnels.
Suppléante de Michel Hansenne nommé au BIT, P. Cahay-André fait ses premiers pas à la Haute Assemblée en 1989 et siège au Conseil régional wallon (1989-1991). Au Conseil de la Communauté française, elle est membre de la Commission du Budget et la rapporteuse des débats. Membre du Conseil national des Femmes belges, elle milite activement pour davantage de présence féminine dans les assemblées élues.
Sénatrice provinciale de Liège (1992-1995), elle ne siège plus à Namur. En 1995, elle opte pour la Chambre fédérale, dont elle devient l’une des vice-présidentes (1995-1999). Quittant le PSC pour le MCC de Gérard Deprez, elle rejoint finalement le PRL et, comme Didier Reynders devient vice-Premier ministre, elle le remplace à la Chambre comme représentante libérale de Liège (1999-2004). Elle se retrouve aussi dans le même parti que son rival visétois Marcel Néven, qui lui avait ravi le maïorat en 1989. Ils se présentent d’ailleurs ensemble aux communales de 2000 sur une liste PRL-MCC ; Néven reste bourgmestre et Pierrette Cahay est échevine en charge de l’Environnement (2001-2006). Réélue à la Chambre en 2003, elle est mise en cause pour une intervention auprès d’un magistrat et elle décide de se mettre en congé de ses fonctions de députée et d’échevine pour raisons de santé (fin 2004).
Candidate aux communales de 2006, elle est réélue sur la liste MR-MCC qui signe un accord de majorité avec le cdH… À une charge scabinale, P. Cahay préfère la présidence du CPAS de Visé (2006-2011), fonction qu’elle exerce jusqu’à son décès.
Source : Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010
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