VANKERKHOVEN Paul
individual (person), VANKERKCHOVEN Paul
Paul Vankerkhoven est né le 3 novembre 1941 et est décédé le 20 août 1998. Paul Van Kerkhoven nait dans une famille très engagée dans de multiples débats. Très jeune celui-ci est attiré par le domaine public. Fortement marqué par l'invasion de la Hongrie par les troupes soviétiques en 1956, Paul Vankerkhoven crée, à l'âge de 15 ans, un comité pour la Hongrie libre dans son collège.
Candidat en Philosophie et Lettres, il décroche ensuite sa licence en Journalisme. En 1969, il fonde le Cercle des Nations, un premier pas qui illustre déjà sa volonté de créer un centre de contacts internationaux. Membre de l'Institut Royal des relations internationales, président du CEDI Belge et animateur de plusieurs associations européennes, il a donné des conférences dans le monde entier, particulièrement en Asie du Sud-Est, en Amérique latine et aux États-Unis.
Engagé au sein du PSC, il sera successivement, de 1975 à 1981, président de la Commission idéologique, président de la Commission des Affaires étrangères et vice-président national du CEPIC, l'aile droite du Parti Social Chrétien, aux côtés notamment du sénateur André Saint-Rémy, de Paul Vanden Boeynants et de Jean-Pierre Grafé.
En 1979 Paul Vankerkhoven est élu député européen suppléant avant de sièger au Parlement Européen entre 1982 et 1984 suite au décès de Victor Michel.
De 1984 à 1988 Paul Vankerkhoven est membre du Conseil de Direction de l'Association pour la Promotion de l'Éducation et de la Formation à l'Étranger (A.P.E.F.E.). Parallèlement, jusqu'en janvier 1992, il occupe la fonction de directeur de cabinet des Relations internationales du ministre Jean-Pierre Grafé. A partir de février 1992, il est nommé inspecteur général du Commissariat général aux Relations internationales (C.G.R.I.). Dans cette fonction, Paul Vankerkhoven s'occupe de la gestion des accords culturels signés par la Communauté française et en particulier des relations de la Communauté française avec l'Afrique, le monde arabe et les instances mondiales non européennes (O.N.U., Unesco...). Il met en oeuvre la politique définie par l'Exécutif de la Communauté française compétente aussi bien pour la culture que les beaux-arts et l'audio-visuel, l'enseignement et la recherche scientifique.