Élisabeth Cornil naît le 29 mai 1936 à Fleurus. Diplômée de l’Institut Saint-André et de l’École Sociale Coloniale, situés à Bruxelles, elle est engagée socialement en tant que responsable locale et régionale de la JEFC à Bruxelles et à Charleroi.
En avril 1957, Élisabeth Cornil épouse Arthur Dispaux, agent commercial licencié en sciences et engagé par Unilever pour gérer les postes « Sedec ». Elle le rejoint alors au Congo belge. Quatre enfants sont nés de cette union.
Au cours de son séjour congolais, Élisabeth Dispaux-Cornil collabore bénévolement au sein d’une association qui s’occupe de l’éducation des Congolaises.
De retour en Belgique, au lendemain de l’indépendance du Congo, la famille Dispaux-Cornil s’installe à Sombreffe, en septembre 1961. Arthur Dispaux travaille alors au Bureau Loots à Anvers et ensuite pour la société Van de Moortele avant de devenir Directeur général de la S.A. Mea (Fleurus-Jumet).
Professionnellement engagée dans divers cabinets ministériels[1], toujours dans les matières sociales, Élisabeth Dispaux-Cornil collabore, entre autres, dans celui du ministre de l’Intérieur, Joseph Michel, où elle fut chargée des contacts avec les communes de la province de Namur en vue de la fusion des communes. Elle travaille aussi au cabinet du ministre Edouard Poullet où elle fut chargée de l’aide et des soins à domicile, ce qui lui a permis d’être en contact avec le directeur de Téléservice, l’Abbé Christian Wijnants. Avec l’aide pratique de ce dernier, un service nommé Télésecours, constitué en ASBL, a pu être organisé. Depuis sa création, son directeur, Bernard De Roover, a mené à bien son expansion.
Membre du Parti Social Chrétien, Élisabeth Dispaux-Cornil y est très active. Elle siège au Bureau du Comité d’arrondissement de Namur en sa qualité de responsable des Femmes PSC et est élue à la présidence du Canton PSC de Gembloux.
Élue en 1974 au Comité directeur, elle est aussi membre de droit de cette instance, de 1988 à 2000, de par sa fonction de présidente des Aînés du PSC. Ce mouvement trouve son origine, en 1983, d’une Commission des Aînés et est reconnu officiellement par le Congrès du PSC de Charleroi du 17 janvier 1998.
Après avoir renoncé en 2000 à la présidence des Aînés du PSC[2], Élisabeth Dispaux-Cornil continue aujourd’hui à être active dans ce mouvement en tant que membre du Bureau.
Les activités militantes sociales-chrétiennes d’Élisabeth Dispaux-Cornil l’ont menée à avoir des contacts avec les responsables du Parti Populaire Européen (PPE), notamment Herman Van Rompuy et Wilfried Martens. Ces derniersont soutenu la création de l’Union Européenne des Seniors (UES) qui s’est réunie pour la première fois, officiellement, à Aix-la-Chapelle le 5 mai 1995 et fut reconnue à Madrid, le 7 novembre 1995. Dès la constitution de ce mouvement, Élisabeth Dispaux-Cornil en a été la Vice-présidente et occupe, depuis novembre 2010, la Présidence d’Honneur.
Élisabeth Dispaux-Cornil est aussi fortement engagée dans la politique locale et elle y a exercé différents mandats électifs.
Élue pour la première fois aux élections communales d’octobre 1964 à Sombreffe, elle a été Conseillère communale du 1er janvier 1965 au 31 décembre 1988 et du 1er janvier 1994 au 31 décembre 2006. Elle a été échevine de l’Instruction publique de 1964 à 1970 et elle a été membre de l’Intercommunale de Soins de Santé de la Basse-Sambre (A.I.S.B.S.) de 2000 à 2006. Élisabeth Dispaux-Cornil a aussi présidé la Commission d’Assistance Publique (C.A.P.) et le Centre Public d’Aide Sociale (C.P.A.S.) de Sombreffe pendant douze ans.
Conseillère provinciale du 24 octobre 1980 au 18 décembre 1981, Élisabeth Dispaux-Cornil a aussi présidé La Petite Propriété Terrienne du Namurois (devenue La Propriété du Namurois) jusqu’en 2003. Enfin, elle a aussi été administratrice de diverses associations telles que la Société Régionale du Logement, La Croix Jaune et Blanche de Namur, le Service libre d’aide familiale de Namur, Senior-la-Neuve ou encore la Fédération des Initiatives d’aide sociale (F.I.A.S.).
[1] Élisabeth Dispaux-Cornil travaille aussi pour les cabinets des ministres Michel Lebrun, Philippe Maystadt et Jean-Pierre Grafé.
[2] Depuis 2002, le nom de ce mouvement a changé en Aînés du cdH.
Histoire des archives :
Les archives détaillées dans cet inventaire ont été conservées au domicile d’Élisabeth Dispaux-Cornil à Sombreffe jusqu’au 24 juin 2016, date à laquelle celles-ci ont été versées au centre d’archives et de documentation du CPCP suite à la signature d’une convention de don.
Une partie des archives collectées ont été réparties dans d’autre fonds : les photographies, les documents traitant des Aînés du PSC/cdH et une partie des archives des Femmes PSC.
Portée et contenu :
Ce fonds se compose d’archives liées à deux périodes de la vie d’Élisabeth Dispaux-Cornil : sa vie privée (y compris sa carrière professionnelle) et sa vie politique.
Les archives liées à sa vie privée se composent de sa correspondance et de mémentos reliés à sa carrière professionnelle dans divers cabinets ministériels. Une trace de son action au sein du Centre de Pastorale Familiale y est aussi inventoriée par le biais d’un compte-rendu d’une réunion du « Secteur Fiancés ».
Les archives liées à sa vie politique se composent de documents relatifs aux différents mandats politiques qu’elle a occupés. La majorité de ces documents sont reliés à la période durant laquelle Élisabeth Dispaux-Cornil a été conseillère communale à Sombreffe et aux différents postes que ce mandat lui a permis d’obtenir (notamment présidente du CPAS et administratrice de l’AISBS). Par ailleurs, de nombreux documents traitent également des différentes élections auxquelles Élisabeth Dispaux-Cornil a participé.
Tri et éliminations :
Des éliminations classiques ont été effectuées. Ainsi, divers doubles clairement établis ont été éliminés.
Accroissements :
Le fonds inventorié n'est pas fermé. Un accroissement régulier peut être prévu notamment dans le cas où de nouvelles archives liées à Élisabeth Dispaux-Cornil seraient versées au centre d’archives et de documentation du CPCP.
Mode de classement :
Lors du transfert, en différentes phases, du fonds au centre d’archives et de documentation du CPCP, celui-ci n'avait pas déjà été traité en amont par un archiviste et aucun inventaire sommaire n'avait été remis au moment de la réception des archives.
Une structure de classification relativement simple a été mise en place. Celle-ci se base principalement sur la distinction entre la vie privée (y compris la carrière professionnelle) et la vie politique d’Élisabeth Dispaux-Cornil:
A. Vie privée et carrière professionnelle
B. Vie politique
B.I. Élections [1964-2006]
B.II. Conseillère communale à Sombreffe [1965-2006]
B.III. Membre du PSC de Sombreffe [1971-2004]
B.IV. Présidente des Femmes PSC de l’arrondissement de Namur [1973-1979]
B.V. Conseillère provinciale à Namur [1979-1981]
B.VI. Candidate au poste de Sénateur coopté [1991]
C. Vie associative
C.I. Présidente de La Petite Propriété Terrienne du Namurois [1981-1985]
C.II. Vice-présidente de Télé-Secours [1989]
C.III. Membre de divers groupements féministes [1970-1971]
Conditions d'accès :
Les archives sont publiques. La consultation est libre avec l'accord de l'archiviste.
Conditions de reproduction :
Pour la reproduction des documents d'archives, les règles et tarifs en vigueur au centre d’archives et de documentation du CPCP sont d'application.