Histoire du producteur :

Marc Elsen est né à Petit-Rechain le 4 janvier 1960.

Licencié en Sciences psychologiques de l’Université de Liège, option clinique et psychologie de la délinquance, conseiller psychopédagogique au CPMS libre 1 à Verviers (1983-1991), il devient le directeur du Centre PMS en 1991 avant de se mettre en congé politique en 2002. Depuis octobre 1988, moment où il a été élu conseiller communal de Verviers, il s’occupe activement de la vie politique locale. Au lendemain des élections communales d’octobre 1994, quand Melchior Wathelet dénonce l’accord passé avec les libéraux d’André Damseaux, le PSC s’allie avec le PS de Claude Desama, et Verviers-Autrement. Marc Elsen devient alors échevin en charge du Personnel, de la Qualité de la Vie et de l’Environnement (février à septembre 1995, décembre 1995-2000), un mandat qu’aurait exercé M. Wathelet s’il avait décidé de se consacrer à la gestion communale de Verviers. Président de l’Association des Communes du bassin de la Vesdre, l’échevin de l’Environnement de Verviers prend une part active dans les opérations annuelles « Vesdre propre ».
Entre 2000 et 2006, la coalition est prolongée, mais avec un PS qui prend la main vis-à-vis du PSC ; Marc Elsen conserve un échevinat, en charge de l’Information, de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, dans le collège présidé par Claude Desama. En 2006, le bourgmestre socialiste décide de s’allier avec les libéraux et c’est en tant que leader de l’opposition que Marc Elsen (4.342 vp) se positionne au conseil communal de l’ancienne cité lainière, agitée pendant de nombreux mois par le dossier de la revitalisation de la rue Spintay et de la construction d’un centre commercial sur ou à côté de la Vesdre. Alliés d’hier, Marc Elsen et Claude Desama s’affrontent en permanence jusqu’au scrutin d’octobre 2012 ; ce dernier sanctionne le PS, sans plébisciter le cdH dont Marc Elsen était la tête de liste, en recul. Mais le rapport de force est modifié et le cdH parvient à convaincre le MR de former une nouvelle majorité avec VA. Fort de 3.495 vp, Marc Elsen devient le nouveau bourgmestre de Verviers. En octobre 2015 Marc Elsen quitte son poste de bourgmestre de Verviers suite à un conflit de majorité.
Dans le même temps, il s’est progressivement imposé sur la scène parlementaire. Premier suppléant aux régionales de 1999, il bénéficie de l’aménagement institutionnel engendré par l’affaire Damseaux en 1995 ; quand est votée la loi instaurant l’incompatibilité entre le mandat de député wallon et de député de la Communauté française lorsque le titulaire prête serment en allemand, il obtient le droit de siéger au seul Parlement de la Communauté française (2002), en tant que suppléant du député wallon germanophone Elmar Keutgen. En juin 2004 (6.436 vp aux régionales), c’est en tant que suppléant d’Herbert Grommes qu’il poursuit son mandat à Bruxelles. Après le scrutin fédéral de 2007 (5.470 vp en 2007 contre 5.565 en 2003), le cdH le désigne de surcroît comme sénateur de Communauté (2007-2009).
Premier suppléant au scrutin régional de juin 2009 dans l’arrondissement de Verviers (6.230 vp), il bénéficie du désistement de Melchior Wathelet (Jr) et obtient son premier mandat de député wallon et le renouvellement de celui de député à la Communauté française Wallonie-Bruxelles où il est désigné chef de groupe cdH. À ce titre, il prend part aux travaux de la Commission Wallonie-Bruxelles relancés en 2011, et contribue à l’adoption de la résolution fixant le nouveau nom de la Fédération Wallonie-Bruxelles (mai 2011). Au lendemain du scrutin communal, il décide de privilégier son activité sur la place de Verviers et renonce à son mandat au Parlement wallon, ainsi qu’à sa fonction de chef de groupe cdH au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. À Namur, Jean-Paul Bastin lui succède pour les derniers mois de la législature.

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